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Usine de graisse: 100€ d’amende/jour pour nuisances olfactives et sonores

Nantes OdysseyBlogil y a 2 jours8 lectures

La société Alva, située à Rezé près de Nantes, se trouve au cœur d’une polémique concernant des nuisances sonores et olfactives persistantes. Spécialisée dans la transformation des graisses animales, cette entreprise a récemment été condamnée à une astreinte administrative quotidienne de 100 euros à verser à l’État, suite à une mise en demeure de la Préfecture de Loire-Atlantique. Cet article se propose de plonger au cœur de cette affaire, en mettant en lumière les différents aspects et les réponses apportées par l’entreprise et les autorités locales.

Un conflit de longue date entre Alva et les riverains

Depuis son installation en 1983, l’usine Alva a régulièrement été pointée du doigt pour les nuisances qu’elle engendre, particulièrement par les habitants du quartier de Haute-Ile à Rezé. Ces nuisances ont atteint un pic avec le démarrage d’un atelier de séchage des eaux gélatineuses début février 2023, entraînant de nombreuses plaintes de la part des riverains. Face à cette situation, la mairie de Rezé a mis en place une cellule spécifique pour recueillir les plaintes relatives aux nuisances olfactives.

Les exigences de la Préfecture de Loire-Atlantique

En réponse aux plaintes accumulées, la Préfecture de Loire-Atlantique a exigé d’Alva la réalisation d’une étude approfondie sur les bruits émis par ses installations et l’élaboration d’un plan d’actions correctives. Malgré ces démarches, les services de l’État ont constaté que les dispositions requises n’ont pas été pleinement respectées, conduisant à l’application d’une astreinte quotidienne pour contraindre l’entreprise à s’aligner sur les normes en vigueur.

Les mesures prises par Alva pour remédier à la situation

En réponse aux accusations et aux exigences des autorités, Eric Le Goff, le responsable des Ressources Humaines de l’entreprise Alva, a affirmé que des mesures étaient en cours pour résoudre les problèmes signalés. Une étude de dispersion devrait être complétée par un rapport sur le bruit généré par la circulation d’air dans la cheminée du bio-filtre, une opération prévue pour février. L’entreprise s’engage également à mettre en œuvre un plan d’actions destiné à réduire les nuisances sonores à un niveau acceptable, tout en continuant de sensibiliser son personnel à la réduction des bruits liés aux activités de manutention.

Une vision à long terme pour l’intégration de l’usine dans son environnement

Malgré les défis immédiats, Alva se projette dans l’avenir, notamment en ce qui concerne sa cohabitation avec le projet de restructuration du quartier incluant la création de la ZAC Pirmil-les-Iles. Eric Le Goff souligne l’engagement de l’entreprise à maintenir l’emploi dans cette zone historique, tout en cherchant des solutions durables pour une harmonie avec le voisinage. Cette démarche témoigne de la volonté d’Alva de trouver un équilibre entre activité industrielle et respect de l’environnement résidentiel.

En conclusion, la situation autour de l’usine Alva à Rezé est représentative des tensions pouvant exister entre activités industrielles et cadre de vie des riverains. La résolution de cette affaire nécessitera une collaboration étroite entre l’entreprise, les habitants et les autorités, pour aboutir à des solutions concrètes et durables.

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