Loire-Atlantique se retire du réseau social, accusé de favoriser l’extrême droite

Dans un récent communiqué de presse, Michel Ménard, le président du Département de Loire-Atlantique, a fait une annonce importante qui marque un tournant dans l’utilisation des réseaux sociaux par les institutions publiques. Il a déclaré que tant lui-même que l’ensemble des comptes officiels du département quitteraient le réseau social X, anciennement connu sous le nom de Twitter. Cette décision n’est pas isolée mais s’inscrit dans une tendance beaucoup plus large, celle du mouvement « Hello Quitte X », qui voit des personnalités et des institutions de tous horizons reconsidérer leur présence sur cette plateforme.

Il n’y a plus de doute : le réseau social X est aujourd’hui au service d’une idéologie d’extrême droite

Le choix de Michel Ménard et de son département de se retirer de X fait écho à une préoccupation grandissante concernant les effets nocifs que peut avoir ce réseau social sur le discours public et la démocratie. Dans son communiqué, Ménard exprime clairement ses inquiétudes : « À la désinformation massive, au harcèlement, à la violence, aux soupçons d’ingérence étrangère… Il n’y a plus de doute : le réseau social X est aujourd’hui au service d’une idéologie d’extrême droite ». Ces mots forts révèlent une prise de position claire contre ce qu’il considère comme un environnement devenu toxique et dangereux pour les valeurs démocratiques.

Je refuse d’entretenir plus longtemps ce réseau qui diffuse impunément des contenus dangereux

Cette décision de quitter X n’est pas prise à la légère. Elle est le résultat d’une réflexion profonde sur l’impact négatif que le réseau peut avoir sur la société. « Je refuse d’entretenir plus longtemps ce réseau qui diffuse impunément des contenus dangereux, haineux et toxique pour nos démocraties », affirme Ménard, marquant ainsi son refus de participer à un espace qui, selon lui, favorise une culture de l’intolérance et de la désinformation. En prenant cette direction, Ménard souhaite également encourager d’autres à réévaluer leur utilisation de X et à considérer l’impact de leur présence sur ces plateformes.

L’annonce de Ménard n’est pas un cas isolé. D’autres figures publiques et institutions ont également exprimé leur soutien au mouvement « Hello Quitte X ». Par exemple, David Martineau, conseiller départemental de Loire-Atlantique, et Catherine Bassani, adjointe écologiste à la mairie de Nantes, ont publiquement annoncé leur décision de se retirer de X, chacun apportant une touche personnelle à leur démarche. Leur choix souligne une volonté collective de promouvoir un espace public plus sain et respectueux, libéré des influences toxiques que certaines plateformes peuvent exercer.

Hello Quitte X

L’initiative de Michel Ménard et du Département de Loire-Atlantique de quitter le réseau social X est un signal fort envoyé à la communauté en ligne et au-delà. Elle reflète une prise de conscience croissante de la nécessité de cultiver des espaces numériques où le respect, la vérité et la démocratie peuvent prospérer. Tandis que le mouvement « Hello Quitte X » continue de gagner en momentum, il sera intéressant de suivre son impact sur la manière dont les institutions et les individus envisagent leur engagement sur les réseaux sociaux. Cette évolution pourrait bien marquer le début d’une ère nouvelle et plus responsable dans notre rapport au numérique.