Le changement d’heure, pratique ancestrale visant à ajuster les horloges pour mieux correspondre aux variations saisonnières de la lumière du jour. Alors que cette mesure a été initialement instaurée, notamment pour économiser de l’énergie, son utilité à l’ère moderne est souvent remise en question. Alors, est-ce encore pertinent en 2024 ?
Historique et origine du changement d’heure
L’idée de modifier l’heure pour mieux utiliser la lumière naturelle remonte au 18ᵉ siècle, Benjamin Franklin a suggéré cette idée en 1784. Cependant, ce n’est qu’en 1916 que cette pratique fut mise en œuvre en France par André Honnorat. L’objectif initial était d’économiser de l’énergie pendant la Première Guerre mondiale. Ensuite, le développement des chemins de fer au 19ᵉ siècle a rendu nécessaire l’unification du temps, conduisant à l’adoption des fuseaux horaires en 1884. Le changement d’heure a connu plusieurs abandons et réintroductions, avec une notable réinstauration en France en 1976 après le choc pétrolier et une harmonisation européenne depuis 1998.
Pour ou contre le changement d’heure ?
Le changement d’heure a été justifié par divers avantages, notamment en termes d’économies d’énergie. En effet, le passage à l’heure d’été permettrait une utilisation réduite de l’éclairage artificiel, contribuant ainsi à diminuer la consommation d’électricité. Cependant, avec les progrès technologiques tels que les LEDs et l’augmentation de l’utilisation de la climatisation, ces économies d’énergie sont devenues moins significatives, voire contre productives.
Sur le plan de la santé et du bien-être, le changement d’heure présente des avantages et des inconvénients. Si les soirées plus longues favorisent le bien-être, l’activité physique et les interactions sociales grâce à une forte exposition à la lumière naturelle, elles peuvent également perturber l’horloge biologique, affectant le sommeil, l’humeur et augmentant le risque de troubles comme les AVC.
Pourquoi le changement d’heure n’est-il toujours pas supprimé ?
Malgré les critiques grandissantes à l’égard du changement d’heure, son abolition reste un sujet délicat. En 2018, une consultation publique menée par l’Union européenne a révélé que 84 % des participants étaient favorables à la fin du changement d’heure.
En mars 2019, le Parlement européen a même voté en faveur de la fin du changement d’heure saisonnier. Cependant, avec l’émergence de la pandémie de COVID-19 et le Brexit, cette question est passée au second plan. Ainsi, malgré les avis en faveur de son abolition, le changement d’heure persiste, soulevant encore des débats quant à sa pertinence et son utilité dans le monde moderne.
Le changement d’heure a été justifié par divers avantages, notamment en termes d’économies d’énergie. En effet, le passage à l’heure d’été permettrait une utilisation réduite de l’éclairage artificiel, contribuant ainsi à diminuer la consommation d’électricité. Cependant, avec les progrès technologiques tels que les LEDs et l’augmentation de l’utilisation de la climatisation, ces économies d’énergie sont devenues moins significatives, voire contre productives.